La Banque mondiale et le Groupe de Travail de l’Union africaine pour l’acquisition de vaccins en Afrique (AVATT) conviennent d’oeuvrer ensemble pour le déploiement de vaccins au profit de 400 millions Africains

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14 juin 2021 – Le Président de la Banque mondiale, M. David Malpass, et son équipe de direction composée du Dr Axel van Trotsenburg et du Dr Makhtar Diop ont rencontré le Groupe de travail de l’Union africaine pour l’acquisition de vaccins (AVATT) contre la COVID-19 afin de discuter des modalités d’un partenariat qui accélérera le déploiement des vaccins en Afrique.

Dans un accord historique d’achat signé le 28 mars 2021, l’AVATT avait auparavant réussi à obtenir jusqu’à 400 millions de doses du vaccin contre la Covid-19 Johnson et Johnson à dose unique, grâce à l’appui de la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank). « En fournissant une garantie de 2 milliards de dollars US au nom des États membres de l’Union africaine, nous avons pu contribuer à placer l’Afrique dans une position de négociation forte lors des discussions sur l’approvisionnement en vaccins. Il était évident pour nous, à l’AVATT, qu’aucun accord n’aurait été possible sans un solide soutien financier », a déclaré le Président d’Afreximbank, le Professeur Benedict Oramah.

« Les doses de Johnson et Johnson constituent une étape essentielle vers l’objectif continental de vacciner au moins 60 % des Africains. Atteindre cet objectif est une condition préalable pour sauver les vies et les moyens de subsistance des Africains, rouvrir nos économies en toute sécurité et reprendre notre programme de développement économique », a affirmé le Dr John N Nkengasong, Directeur des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) et membre de l’AVATT.

Avec plus de 41 pays à différents stades de la finalisation de leurs commandes d’achat de vaccins et un élan de vaccination croissant, il est essentiel que les pays sentent qu’ils peuvent obtenir des doses suffisantes de manière rapide et abordable.

« La décision de la Banque mondiale de s’associer à l’AVATT dans la foulée de l’annonce des États-Unis concernant le partage des doses indique que les pays peuvent être assurés de pouvoir accéder aux vaccins dont ils ont besoin et de les financer », a souligné M. Strive Masiyiwa, Envoyé spécial de l’Union africaine et Coordinateur de l’AVATT.

Dans le cadre de la structure de l’AVATT, les États membres de l’UA se voient attribuer des vaccins en fonction de la taille de leur population en vue de leur achat par le biais d’un mécanisme d’achat groupé. Ces vaccins viennent s’ajouter à ceux offerts dans le cadre du dispositif COVAX, qui vise à fournir des doses à 30 % de la population des pays participants, afin de permettre aux États membres de l’UA de réaliser l’objectif continental.

Son Excellence le Président Cyril Ramaphosa de la République d’Afrique du Sud a, en sa qualité de Président de l’Union africaine, mis en place l’AVATT le 6 novembre 2020 et lui a confié le mandat d’assurer un accès équitable aux vaccins contre la Covid-19 pour les États membres de l’UA et de fournir le financement nécessaire.

Les équipes de la Banque mondiale et de l’AVATT ont convenu d’accélérer toutes les procédures administratives afin de veiller à ce que les vaccins arrivent à bon port le plus tôt possible.

Une fois les vaccins arrivés dans les États membres, des efforts supplémentaires seront nécessaires pour accompagner leur déploiement. Ces efforts comprennent la distribution nationale (logistique et stockage conformément aux exigences de la chaîne du froid), la mise en place des systèmes, des capacités et des moyens nécessaires à la vaccination. Il s’agira également d’effectuer des recherches ciblées et de mener des campagnes visant à identifier et à combattre la réticence à la vaccination grâce à une communication claire et ciblée sur les risques et l’engagement de la communauté. Ces activités nécessiteront un effort important de la part des pays ; le soutien supplémentaire sera crucial.

Mme Vera Songwe, Sous-secrétaire générale des Nations unies et Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), a rappelé que la pandémie a servi à exposer les vulnérabilités déjà existantes dans les systèmes de santé africains, qui ont été bien documentées dans le rapport de la CEA sur la santé et la croissance économique en Afrique (HEGA) en 2019. En conclusion, elle a noté que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) fournit désormais le cadre pour construire un système de santé résilient et inclusif, avec une production locale de vaccins, de médicaments et d’équipements médicaux sur le continent.

Contacts presse

Africa CDC : africacdc@africa-union.org

Afreximbank : Amadou Labba Sall ; asall@afreximbank.com